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Protection et valorisation des OV: le rideau se baisse sur le séminaire de Niamey

La vulgarisation des nouvelles variétés végétales est un défi pour la plupart des Etats membres de l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI).  Après les généralités de la première journée du séminaire sur la protection des obtentions végétales de Niamey au Niger, cap sur les aspects techniques.

Entamé le mercredi 25 août 2021, ces trois jours de travail ont  donné lieu à un diagnostique de la recherche variétale, de l’organisation du secteur semencier nigérien ainsi que du rôle de la propriété intellectuelle en tant qu’instrument de création de valeurs. Les partages d’expériences entre les partenaires techniques au projet, les experts de centres de recherche africains et les acteurs locaux de la filière agricole ont permis d’une part, d‘entrevoir de nombreux atouts dont dispose le pays en matière agricole et d’autre part, de déceler des problématiques. Problématiques en termes d’absence de connaissance du public sur la PI, de relation entre la recherche et les structures semencières, de degré de satisfaction des produits issus de la recherche,  de partenariat entre le secteur public et le secteur privé  ou encore en termes de stratégie de valorisation des Obtentions Végétales (OV).

L’atelier de ce dernier jour de travail s’est déroulé autour d’une table ronde dont les débats ont porté sur l’importance de protéger et valoriser les OV au Niger pour mieux les commercialiser et sur la nécessité de promouvoir la filière semencière. La note de fin a abouti à d’importantes conclusions parmi lesquelles:

L’enjeu d’organiser le secteur de la recherche entre ceux qui créent la technologie et de petites unités administratives qui se chargent de mettre en place des stratégies de vente des semences ;

La révision des politiques semencières et la mise à jour régulière du catalogue officielle des  variétés végétales ;

La promotion  des produits issus de la recherche à travers des journées portes ouvertes et des plateformes formelles avec le secteur privé ;

La nécessité de faire une veille informationnelle et de sensibiliser sur la protection qui est une politique nouvelle pour la plupart de nos pays, afin que le concept soit compris et adopté des acteurs concernés (producteurs, Etat…) ;

Plus important encore, créer des variétés à forte valeurs économiques tout en privilégiant la commercialisation des variétés déjà inscrites au catalogue et protégées car, « si les innovations ne sont pas vendues, la création ne tiendra pas ».

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